Lundi 21 mars : Arrivée au Sri Lanka, aéroport de Colombo
Arrivée à l’aéroport de Colombo, située à 30 km du centre ville. Nous avons réservé une guesthouse proche de l’aéroport ; rapidement nous y sommes en taxi. Accueil chaleureux du tenancier, qui s’occupe avec attention de ses clients.
A l’arrivée, pas de lumière. Nous nous interrogeons et très vite nous comprenons que c’est la crise au Sri Lanka. Chaque jour, coupure de plusieurs heures de l’électricité, car apparemment le pays serait fortement endetté et ne pourrait plus payer des importations de pétrole. Ce qui engendre également une pénurie d'essence pour tout véhicule (y compris les bateaux de pêcheurs). De longues files d'attente se créent dans les stations d'essence. De plus, le cours de la roupie sri lankaise a fortement baissé, de 200 à casi 300 par dollar en un mois. Cette situation pèse donc très fortement sur l'économie et le moral de la population, qui était en train de recommencer à accueillir des touristes après ces 2 ans de covid. Nous allons certainement échanger à ce sujet tout au long de notre voyage et vivre en direct les répercussions sur le pays.
Mardi 22 mars : de Colombo à Negombo (10 km)
D’abord déballage et montage des vélos. Tout est ok, ils
sont en ordre. Andreas va chercher nos deux trax de remplacement au dépôt dhl.
Nous avons en effet bien usé les nôtres et ils se sont bloqués. Nous avons donc
contacté directement les Espagnols qui ont inventés et produit le trax pour en
commander 2 nouveaux. Si enthousiastes à l’idée de nous imaginer voyager avec
nos enfants avec cette géniale invention, et surtout nous permettant de faire
les parcours qu’on a fait, ils ont demandé de leur faire un retour de notre
trip with kids & trax, belle promotion ! Merci Guillaume et Mercé.
Je profite donc de mettre pour les intéressés quelques
photos. Le système est installé sous notre selle et un fil solide peut être
déroulé et accroché à la potence d’un des enfants. Nous avons rajouté un
système avec une chambre à air pour amortir et éviter l’usure du trax,
considérant nos longues distances. Bref, ce système est top !
Nous profitons de laisser chez notre hôte cartons et quelques affaires pour nous alléger. Le Sri Lanka est plus montagnard que le Cambodge et un peu de légèreté (toute relative…) pour les dénivelés, ce n’est pas de refus.
Départ pour Negombo, à 10 kilomètres de là, pour profiter de
préparer notre voyage la journée suivante, dans cette petite ville touristique
sur la côte est. On roule à nouveau à gauche, et c’est une nouvelle culture du
trafic qui s’offre à nous, et surtout la densité qui change !
Concentration totale, à l’affut de tuktuk et autres véhicules à l’arrêt sur
notre voie et des dépassements de bus ou camion, bruyants. Les enfants sont
impressionnants par leur capacité à circuler dans ces conditions, ils ont
beaucoup appris ces deux derniers mois.
« Petit » le nom de notre guesthouse familial tenu par Josef et sa femme : 4 chambres bien tenues, 1 petite piscine et un joli petit jardin. Tout pour bien passer notre début de séjour. Apéro sur la plage, avec beau coucher de soleil et premiers pas dans l'océan indien !
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Famille sri lankaise en baignade |
Mercredi 23 mars : Negombo
Bon petit dèj sur la terrasse ombragée de la guesthouse. Un
petit saut à la plage pour jouer un peu de beach volley et se tremper dans
l’océan. Vagues assez fortes donc pas de baignade.
La journée est consacrée à la préparation de notre trip srilankais. Nous aboutissons bien et notre parcours est établi dans les grandes lignes et devrait remplir les attentes de chacun. Nous nous réjouissons de la variété de notre périple et de découvrir ce pays !
Les enfants avancent aussi bien l’école et l’écriture du blog.
Soirée dans un restaurant halal de la ville de Negombo, nous
découvrons gentiment l’excellente nourriture srilankaise, très proche de
l’indienne, avec cependant beaucoup de plats très spicy. Pas forcément adaptés
aux enfants, mais on trouvera à n’en pas douter notre compte.
Jeudi 24 mars : De Negombo à Polgahawela (60 km, 200 m. dén.)
Au revoir à Josef et sa famille...
et c’est parti ! Nous démarrons ! Nous reprenons le
rythme du réveil matinal, car la chaleur devient vite pesante, même si à vélo
nous avons toujours un peu d’air. Plus de 60 kilomètres nous attendent pour
rejoindre la première étape, et c’est d’abord des routes hyper chargées en
circulation qui introduisent notre étape. Attention constante, Andreas devant,
moi derrière. Les enfants ont de plus en plus de dextérité de circuler dans le
trafic !
Nous sortons ensuite de la route principale et empruntons des petites routes. Très vite dans la campagne, sur des routes pas toujours en bon état, avec montée et descentes constantes. Les pauses régulières s’imposent. On trouve des samosas de tout type à l’emporter partout, plutôt spicy, chicken, lentilles, fish, vegetables, avec pâte frite, feuilletée ou parata. On est fan !
Les sri lankais parle beaucoup plus anglais et sont beaucoup plus entreprenants dans la conversation et curieux. Les questions types « Where are you from ? » et « Where are you going ? » à toutes les bouches. Il y a toujours quelqu’un autour de nous pour nous questionner ou s’interroger.
Jeudi 24 mars : De Polgahawela à Kandy (65 km, 1'200 m. dén.)
Départ matinal avec le soleil levant et petit déj au même
resto que la veille. On emprunte des petites routes, majoritairement
goudronnées, et vallonnées. Nous nous imprégnons de cette vie sri lankaise, de
ces paysages verdoyants, des paysans dans les champs, des enfants tout de blanc
habillés qui vont à l’école, des gens qui marchent sur les routes, souvent à
pieds nus, qui nous disent bonjour, et ceux qui attendent le bus, souvent
longtemps. Magnifique parcours dans la forêt, sous les arbres et le soleil qui
transperce.
Notre parcours nous permet de visiter un temple hindou du 14ème siècle, avant d’atteindre la ville folle de Kandy en fin d’après-midi. Quelle chaude, exigeante et longue journée ! Nous terminons dans la circulation chargée sur plusieurs kilomètres. Du calme de la forêt nous voilà dans les pots d’échappement et les klaxons, à se faufiler au mieux entre tuk-tuk et bus. Notre guesthouse est un peu en hauteur, encore des coups de pédales nécessaires, mais qui valent la peine. Nous sommes accueillis dans une maison familiale transformée en guesthouse, sur les hauts de Kandy, entouré d’arbres et très calme. Accueil chaleureux de ce couple qui prend du temps avec chacun de ses guests. On se sent comme à la maison, c’est fabuleux.
Epuisés de cette journée, un petit repas dans un restaurant local et nous ne demandons pas notre reste pour aller nous coucher.
Santé !
Florence