Cette citation m'est envoyée par une amie le jour qui aurait dû être notre jour de départ, le 11 janvier 2022...qui ne le fut donc pas. Les dernières semaines furent très intenses et demandeuses d'énergie physique et émotionnelle.
Finir les derniers jours d'école, récupérer les affaires scolaires, se dire que le retour en classe sera en août 2022. Dire au revoir aux copains et copines. Sans possibilité de festivités enfantines et autres bulles de savon.
Terminer nos jobs respectifs avant les fêtes de Noël, avec la conscience professionnelle qui nous caractérise. Partager un apéro avec les collègues, avec des règles sanitaires peu adaptées à ce type d'étape conviviale et festive; le réaliser toutefois, au gré des possibilités.
Préparer les fêtes de Noël, dans la perspective de pouvoir partager encore de beaux moments en famille et pouvoir donner un peu de bonheur en ces jours de fêtes.
La santé de maman qui "péclote" (terme qu'elle utiliserait très certainement :-), qui en fait se détériore plutôt rapidement. Interrogation, inquiétudes. Echanges familiaux, mesures d'accompagnement. Soutien, aide, visites. Et finalement l'hospitalisation. Une étape si dure mais indispensable. Et l'annonce du Covid, l'isolement immédiat. La tristesse et les nuits agitées. Les pensées positives, l'amour encore, toujours. La connexion par le cœur.
Les préparatifs pris de court. Envisager le départ dans ces conditions?...une interrogation légitime. Vivre au jour le jour. Se projeter sans se projeter. Se préparer malgré tout, envisager le meilleur. La confiance et la patience.
La préparation concrète se poursuit donc. La situation sanitaire et les exigences en Asie du sud nous contraignent d'adapter notre début de voyage et de reporter notre vol d'une semaine. La nature est bien faite; nous n'aurions pas pu partir le 11 dans ce contexte. Nous rangeons la maison et vidons nos affaires personnelles pour pouvoir accueillir les locataires, à qui nous nous réjouissons de pouvoir donner l'occasion de vivre dans notre logis. Andreas s'affaire à la préparation des vélos, les enfants font le tri et préparent leurs petites bagages. Ils profitent aussi de la neige. Les listes établies depuis des mois nous aident à mettre des "ok" : administration, école, activités, maison, affaires, vélos, etc. Tout n'aboutit pas mais ça avance.
Belle nouvelle : maman peut sortir de l'hôpital. Sa santé s'améliore, malgré l'épreuve vécue. On continue à mettre de l'énergie et tout notre amour, "parce qu'elle le vaut bien". La maison est adaptée. Toute la famille soutient au mieux papa qui déploie une belle force, dans la foi et l'amour.
Le papa d'Andreas est aussi en connexion avec nous. La situation sanitaire l'a malheureusement empêché de nous rejoindre pour les fêtes. Le cœur y était. A distance, depuis l'Allemagne, il suit nos préparatifs avec émotion et lui aussi partira avec nous dans nos cœurs.
Notre départ est confirmé le 18 janvier, avec un vol non plus pour Bangkok, mais Phuket, pour la quarantaine thaï (sandbox).
Entre les derniers préparatifs, jusqu'au 18, on maximise : des câlins, des sourires, des bisous, des mots doux.
Florence
Le temps ce matin de reprendre les récits, les relire. Des émotions, beaucoup d'émotions en ce moment. Maman progresse, ses yeux pétillent quand elle découvre vos récits et photos sur votre blog. Plus qu'à trouver le moyen technique le meilleur afin qu'elle puisse les lire facilement, avec une bonne grandeur d'images. Profitez, on est heureux pour vous. Gros bisous
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