dimanche 27 février 2022

Let's go to Cambodge no1 : réjouissance.....et déception

Dimanche 20 février : en train de Bangkok à Aranyaprathet

Nous disons au revoir à notre très sympathique hôte pour nous diriger vers la gare de Hua Lamphong. La gare par laquelle nous sommes arrivés trois jours avant est toute proche mais notre train pour notre destination proche de la frontière du Cambodge part d'une autre gare, à 8 kilomètres de l'hôtel. Quelle chance, aujourd'hui c'est dimanche ! le jour où la circulation est moins dense. Nous pédalons donc relativement aisément à travers Bangkok et atteignons suffisamment à l'avance à la gare.

Nous profitons pour passer à China Town, y prendre notre petit déj. Bon, le matin, le quartier chinois ce n'est pas la foule du soir. Intéressant aussi ces trottoirs avec des réparateurs de téléphones portables, alignés, qui ont certainement largement assez de travail ....et le marché de bric et de broc, les magasins de coques de téléphones à profusion, les petites ruelles très étroites qu'on aperçoit, avec des marchands de nourriture... bref un  aperçu petite échelle du Chinatown de Bangkok.

Un peu de confusion pour mettre les vélos dans le train, mais le staff de contrôleurs est vraiment très aidant. Sous les masques, difficiles de percevoir les visages....ils trouvent en tout cas les solutions pour placer nos vélos et nous faisons en sorte que notre voyage de 6h soit le moins pénible possible, toujours beaucoup de bruit dans ces trains, ouverts de tous les côtés...nous sommes contents de quitter Bangkok et de nous diriger vers la frontière cambodgienne! 

Arrivée en fin d'après-midi....passage à l'hôpital pour prendre des renseignements sur la possibilité de faire le test covid....nécessaire pour passer au Cambodge. Rendez-vous pris pour le lendemain matin à 9h00...

...petit passage au marché pour prendre notre repas du soir à l'emporter et se poser dans notre sympathique guesthouse, au calme, un peu à l'écart de la ville, et avec des couleurs magnifiques à la nuit tombée.









Lundi 21 février :  Aranyaprathet

Destination.....test PCR.....dans le parking de l'hôpital. Environ 2 heures d'attente pour faire notre test, par le nez.....aaaahhhh.....ils nous enfilent d'au moins 15 centimètres le stick dans le nez. Nils transpire plus qu'à vélo !! ....réponse du test, le lendemain matin, contrairement à ce qui nous avait été annoncé la veille. On patiente, journée bien utilisée pour avancer l'école et coiffeur pour Nils....et pour moi, petit moment bien agréable avec une coiffeuse toute appliquée et très compétente. Journée terminée avec un bon repas local, sorte de fondue chinoise....thai 😉 





Good night, croa croa !

Mardi 22 février : de Aranyaprathet/Poipet à Bangkok !

Destination.....résultat du test PCR.....toujours dans le même parking ...environ 1 heure d'attente pour avoir tous nos documents "not detected" pour les 4. On est bon, avec nos e-visas et nos tests négatifs, on va pouvoir passer au Cambodge. Café chez un couple de cyclistes du coin, avant notre démarrage direction frontière. "Bye bye et thank you Thaïlande" disons-nous sur nos vélos.

Après quelques kilomètres de vélo, nous voilà à la frontière, avec une série de camions, mais peu de gros trafic....encore une photo avant de passer....puis bong ! Le policier thaï qui contrôle la frontière nous dit que la frontière terrestre pour le Cambodge est fermée. A cause du covid, le gouvernement thaïlandais n'a pas décidé d'ouverture terrestre (ni à pied, ni à vélo, ni en bus, ....); seul l'avion permet d'aller au Cambodge !!! Coup d'assommoir ! nous tentons des discussions, en compagnie d'un polonais dans la même situation que nous. Le policier fait venir un garde-frontière cambodgien, qui parle relativement bien anglais : aucune possibilité de passer, bien que nous ayons pu faire faire un e-visa, pour passer exactement par cette frontière ! Le Cambodge laisse entrer, mais la Thaïlande ne laisse pas sortir. Aucune possibilité. Nous sommes quelque peu dépités par cette incohérence : nous sommes à 10 mètres du Cambodge, mais nous devrions retourner à Bangkok pour prendre un vol pour Phnom Penh. 

Les bras ballants, nous revenons en arrière et nous nous posons pour reprendre nos esprits, faire un point de la situation, évoquer les options et prendre une décision familiale. Nous optons casi à la majorité pour retourner à Bangkok et prendre un avion pour le Cambodge (nous avons nos e-visas et nos tests PCR valables 72 heures, et nous souhaitons changer de pays, culture, etc...). Nils aurait opté pour poursuivre notre voyage à vélo en Thaïlande, jusqu'à Chang Mai. Il adhère à notre décision....rapide décision car le seul train pour retourner à Bangkok est dans 30 minutes.

C'est reparti pour à nouveau 6h de train, retour à Bangkok....un train par les portes duquel nos vélos passent au millimètre près. Toujours du personnel très sympa pour nous aider. Et nous revoilà direction case départ, trois jours après.... rebelote, chercher avion, hôtels, etc....nous n'y sommes pas encore, avec un bon coup sur le moral.

Nous décidons de nous arrêter proche d'un des aéroports de Bangkok (Suvarnabhumi Airport), et celui qui nous évite un changement de train....on se retrouve donc à la nuit tombée à pédaler de la gare à un hôtel proche de l'aéroport, k.o. L'avion que nous aurions pu prendre le lendemain matin est trop tôt et ne nous permet pas d'embarquer les vélos avec sécurité.....nous optons donc pour un vol le lendemain fin de journée, mais dans un autre aéroport (Don Muang airport) à..... 50 km ! Courage, on va y arriver !





Le Cambodge....juste de l'autre côté !

Mercredi 23 février : Don Muang Airport Bangkok

Et c'est parti pour 50 kilomètres de vélo d'un aéroport (Suvarnabhumi) à l'autre (Don Muang), avec une circulation d'enfer. On met les trax pour tirer les enfants, et on reste très attentif à tous ces véhicules qui nous entourent. On a prévu d'être tôt à l'aéroport, pour trouver une solution pour emballer nos vélos. Bien nous en a pris. Avec le covid, l'aéroport est casi désert, les points d'emballages de bagages ont été supprimés, très peu de personnel...mais la providence, la compagnie nous envoie à la poste de l'aéroport. Le responsable absolument fantastique nous assure pouvoir empaqueter nos 4 vélos de manière sécurisée, en 2 heures de temps, pour 70 dollars. Yes ! et le travail démarre, le personnel de la poste est drillé pour empaqueter les objets, ils nous font un travail de pro, avec l'aide de Nils et toute la famille. Quel soulagement ! et quelles rencontres ! un peu d'énergie positive réemmagasinée ! ....

....Nils prend le relais dans le prochain article, pour décrire le départ de l'aéroport, le vol et l'arrivée à Phnom Penh...

Florence











1 commentaire:

  1. Assise au calme à Marais-Champagne, je lis vos récits de passage de frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. Heureusement que votre voyage dure plusieurs mois. Ainsi, 3 jours de "perdu" pour un passage de frontière, c'est moins révoltant que si vous étiez en route pour 3 semaines... Continuez à être prudents, avec cette circulation, ça ne doit pas toujours être très facile. On vous fait des gros becs. Merci pour ces récits vivants.

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